Le glutamate monosodique – cet additif dangereux pour la santé

Découvert en 1908 par le professeur Kikunae Ikeda, le glutamate monosodique est un exhausteur de goût très prisé par l’industrie agro-alimentaire. Ni sucré, ni salé, ni amer, ni acide, les Japonais l’appellent “umami” et le considèrent comme la “7ème saveur”. Sans le savoir, vous en avez déjà consommé plus d’une fois car il est omniprésent dans la nourriture industrielle.

Caché sous son nom de code E621, le glutamate monosodique est un additif alimentaire potentiellement dangereux pour la santé. À quoi sert le glutamate monosodique ? Quels sont ses effets néfastes sur la santé et quels sont les aliments à éviter pour limiter les risques ? C’est ce que nous vous invitons à découvrir dans cet article dédié au glutamate monosodique.

Le glutamate monosodique, à quoi ça sert ?

Le rôle du glutamate monosodique est simple : assaisonner les aliments avec un arôme qui vous rend accro dès les premières bouchées. Cet additif est utilisé depuis de nombreuses années pour rehausser le goût des aliments que vous avez l’habitude de consommer. On en retrouve principalement dans la viande, les biscuits, les sauces, les soupes ou encore les marinades. Généralement, tout ce qui est industriel en contient.

À première vue, le glutamate monosodique, appelé également glutamate de sodium, monosodium glutamate ou GMS, peut vous sembler inoffensif. Et pourtant, une consommation excessive ce cet additif entraîne forcément des dommages collatéraux sur le long terme.

Les effets néfastes du glutamate monosodique

La prise de poids et l’obésité

Vous avez sûrement déjà fait l’expérience de commencer à grignoter un paquet de chips et de ne pas pouvoir vous arrêter. Si vous vous demandiez pourquoi, c’est à cause du glutamate monosodique. En effet, ce dernier agit comme un excitant sur vos papilles en vous faisant saliver plus que d’habitude. Mais surtout, il agit comme une drogue sur votre cerveau.

Cette dépendance est à l’origine d’un cercle vicieux qui vous incite à manger toujours plus alors que vous n’en avez pas besoin. De plus, le glutamate vous fait sécréter une dose d’insuline presque trois fois supérieure à la normale, ce qui mène directement à l’apparition de diabète et d’obésité.

Le glutamate monosodique serait même le principal responsable de ces pathologies qui ne cessent de croître au XXIème siècle.

La destruction des neurones

Plusieurs études scientifiques ont révélé qu’une très forte consommation de glutamate monosodique n’était pas sans conséquence pour les neurones. Plus vous en consommez, plus vos neurones sont excités et cela entraîne un phénomène d’autodestruction en masse.

Cette autodestruction des neurones peut provoquer des troubles de la mémoire, de l’audition et même des crises d’épilepsie. Ces troubles peuvent faire évoluer voire aggraver les maladies neurodégénératives telles Parkinson et Alzheimer. Autrement dit, le glutamate monosodique n’est pas votre allié pour garder un cerveau en bonne santé.

Le syndrome du restaurant chinois

Chez certaines personnes, le glutamate peut provoquer une réaction d’hypersensibilité ou d'intolérance, plus communément appelé le syndrome du restaurant chinois. Bien que ses effets ne s’étalent pas sur le long terme, ils s’avèrent très contraignants lorsqu’ils apparaissent. Les symptômes varient d’une personne à l’autre et peuvent se traduire par des nausées, des bouffées de chaleur, une sensation d'oppression, des difficultés respiratoires et une transpiration excessive.

Si vous avez déjà développé ces symptômes entre 20 minutes et 2 heures après un repas, vous devriez penser à limiter votre consommation de glutamate monosodique.

Les aliments à éviter

Pour limiter votre consommation de glutamate et ainsi réduire les risques d’effets néfastes sur votre santé, nous vous conseillons de bien lire les listes d’ingrédients notées au dos des produits industriels. La plupart du temps, vous le retrouverez sous la dénomination E621 dans les aliments transformés tels que les sauces, les bouillons, les soupes, les chips, les biscuits et les barquettes de plats préparés. Parfois, il se cache sous d’autres aliments tels que la gélatine, la levure ou les huiles hydrogénées.

Rassurez-vous, ce n’est pas parce que vous en consommez de temps en temps que vous allez souffrir de diabète ou perdre vos neurones. C’est sa consommation excessive sur la durée qui entraîne des problème de santé. Une fois que vous aurez identifié les aliments qui contiennent du glutamate, vous n’aurez aucun mal à les éviter ni à les remplacer.

Pour favoriser une alimentation plus saine au quotidien, nous vous conseillons de choisir des produits frais d’origine naturelle, sans transformation ni additifs. Rien ne sera jamais plus sain que des plats faits maison avec amour et bon goût !