La crise d’épilepsie : origine, symptôme et traitement

Beaucoup d’entre nous connaissent des personnes victimes de crises d’épilepsie. Certains sont peut-être même concernés par la question. Cette pathologie neurologique cause des réactions impressionnantes pour les témoins et violentes pour la personne qui les subit. Qu’est-ce qu’une crise d’épilepsie ? Quels sont les symptômes et les traitements ? Explications. 

Définition et origine de la crise d’épilepsie 

L’épilepsie en elle-même se caractérise par une augmentation soudaine de l’activité électrique dans le cerveau. Cette action entraîne des perturbations temporaires de la communication entre les neurones. De courte durée, elles peuvent avoir lieu soit dans une zone bien précise du cerveau, ou bien dans sa totalité. Ces influx anormaux peuvent se mesurer pendant un électro-encéphalogramme. 

Bien que certaines crises soient impressionnantes, elles ne sont pas toutes accompagnées de convulsions et mouvements saccadés. Elles peuvent parfois se manifester par des sensations particulières comme des hallucinations et une perte de conscience. 

Pour parler d’épilepsie, les crises doivent être répétées. Il en faut au moins deux pour que le neurologue puisse poser un diagnostic. 

N’importe qui peut être victime de ce genre de crise. Il faut toutefois quelques circonstances. Une méningite, un traumatisme crânien, un AVC ou un sevrage de drogue peuvent causer des crises d’épilepsie. 

D’ailleurs chez le jeune enfant, il n’est pas rare de voir un bambin faire des convulsions. Ces dernières sont ce qu’on appelle des convulsions fébriles causées la plupart du temps par la fièvre. Bien qu’impressionnantes, elles sont rarement dangereuses. Il sera toutefois préférable de consulter un médecin pour s’assurer que tout va bien. 

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Les causes de la crise d’épilepsie 

Dans 60% des cas, les médecins ne peuvent pas déterminer la cause exacte des crises. Aujourd’hui, on suppose que 10% d’entre elles peuvent être liées à une composante héréditaire. En effet, on se rend compte que l’épilepsie est plus rependue chez certaines familles. 

Rarement, l’épilepsie peut aussi être liée à une tumeur cérébral ou devenir une séquelle d’un AVC. Les cicatrices formées à la suite de ce genre d’accident modifient plus ou moins gravement l’activité des neurones. 

Enfin, l’autisme ainsi que la neurofibromatose peuvent être aussi associées aux crises d’épilepsie. 

Bien qu’il n’y ai pas d’âge pour être victime d’épilepsie, on estime qu’elle se manifeste habituellement chez l’enfant ou l’adolescent ou chez l’adulte après 65 ans. La majorité des crises d’épilepsie chez l’adulte de plus de 35 ans est lié à un antécédent d’accident vasculaire cérébrale. 

Il existe deux types de crises.

  • La première se limite à une seule partie du cerveau. Le patient peut être conscient. Il peut aussi arriver que ce dernier voit sa conscience altérée et dans ce cas, il ne se souviendra pas de ce qu’il s’est passé.
  • Le second type de crise est généralisé à tout le cerveau. Le patient perdra alors complètement conscience. 

Sachez qu’il peut arriver qu’une crise soit d’abord partielle et se généralise ensuite à l’ensemble du cerveau. 

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Les symptômes et les types de crises

Il existe trois types de crises d’épilepsie. Deux différentes pour les crises partielles et une pour la crise généralisée. 

On compte la crise partielle simple. Elle dure quelques minutes et la victime ne perd pas du tout conscience. Côté symptômes, on retrouve des fourmillements, et l’émission de mouvements incontrôlables ainsi qu’une crispation d’une partie du corps. On peut très bien ressentir ou éprouver des hallucinations visuelles, gustatives et olfactives ou éprouver des émotions qu’on ne s’explique pas. La crise d’épilepsie simple peut aussi être confondue avec une migraine ou de la narcolepsie. Seuls des examens approfondis peuvent distinguer la crise d’épilepsie de d’autres pathologies. 

La crise partielle complexe est quant à elle un peu plus violente. La personne se retrouve dans un état de conscience altéré. Il ne répond pas aux stimulations et son regard reste fixe. On peut parfois repérer des gestes répétitifs involontaires comme les claquements de dents. Une fois la crise passée, il ne souvient de rien et peut être confus ou somnolent. 

S’en suit l’absence généralisée, dure quelques secondes et s’accompagnent souvent de brefs battements de paupières. La personne perd le contact avec son environnement mais garde son tonus musculaire.

Et enfin, la crise tonicoclonique. C’est celle-là qui est la plus impressionnante. La crise dure environ 2 minutes et se caractérise par des convulsions généralisées. La personne perd bien évidemment connaissance et ne se souvient de rien à son réveil. 

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Le traitement médicamenteux 

On sait aujourd’hui que plusieurs facteurs peuvent déclencher des crises chez les épileptiques avérés.

Toutefois, des médicaments existent et permettent pour la plupart des patients de ne plus subir ce genre de crise et si ce n’est pas le cas, ils limitent grandement leur nombre. 

Bien souvent, un seul médicament est nécessaire. Il faudra cependant en essayer plusieurs afin de savoir lequel correspond le mieux au patient. Attention toutefois, il est important de savoir que la plupart des traitements médicamenteux contre l’épilepsie ont de nombreux effets indésirables comme la dépression, la perte de coordination, des problèmes d’élocution ou encore de grande période de fatigue. 

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